
Plus l’homme s’enfonce dans les forêts primaires de notre planète, plus les barrières naturelles qui nous protègent des maladies des animaux sauvages disparaissent.
Jusqu’à 75 % des nouvelles maladies infectieuses humaines sont des zoonoses, c’est-à-dire qu’elles sont transmises entre les animaux et les humains.
Le bassin du Congo en Afrique centrale est considéré comme un point chaud pour les zoonoses. – Notre laboratoire de terrain peut servir comme système d’alerte précoce pour les maladies infectieuses.
« Il se peut qu’il y ait dans la forêt un germe, pouvant être à l’origine de la prochaine pandémie ».

Stef de Bethune
Frédéric Stéphane Singa est vétérinaire spécialisé dans la faune sauvage, actuellement le seul dans tout le pays, et travaille à Dzanga-Sangha.
« Si nous trouvons les causes de mortalité des animaux à la source, nous pouvons prévenir tout ce qui peut arriver ».